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1.
Revue des Maladies Respiratoires Actualités ; 14(1):128-129, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1586663

ABSTRACT

Introduction Évaluer la prévalence des séquelles cliniques, fonctionnelles respiratoires, radiologiques et neuropsychologiques 3 à 6 mois après la prise en charge initiale de la COVID-19. Méthodes Étude de cohorte prospective menée dans un hôpital général (hôpital Européen, Marseille) auprès d’une série consécutive de patients de 18 ans et plus atteints d’une COVID-19 confirmée ou probable (RT-PCR, sérologie et/ou scanner thoracique). Depuis août 2020, un suivi de réévaluation est systématiquement proposé entre M3 et M6 quelle que soit la gravité initiale de l’infection (ambulatoire, hospitalisation sans ou avec oxygénothérapie, réanimation). Ce suivi comporte une réévaluation clinique, neuropsychologique (scores QPC, PCL-C et HAD) et respiratoire. L’exploration respiratoire comprend une pléthysmographie (EFR) avec mesure de la diffusion du monoxyde de carbone (DLCO), un test de marche standardisé de 6 minutes (6MWT), une évaluation de la dyspnée (échelle mMRC) et si nécessaire un scanner thoracique. Résultats L’âge médian des 100 premiers patients réévalués était de 54 ans, 48 % était des hommes, et 76 % présentaient au moins une comorbidité. Cinquante-sept pour cent ont été pris en charge en ambulatoire, 29 % ont été admis en hospitalisation conventionnelle (dont 16 % avec oxygène), et 14 % en réanimation. Cinquante pour cent des patients présentaient des signes cliniques persistants. Le 6MWT était anormal chez 31/47 (65 %). La DLCO était abaissée de plus de 20 % chez 57/87 (63 %) et de plus de 40 % chez 16/87 (18 %) patients. Les anomalies respiratoires restrictives tendaient à être plus fréquentes chez ceux ayant nécessité une oxygénothérapie ou une assistance respiratoire (73 % versus 54 %, p=0,7). Vingt-neuf sur 35 (83 %) présentaient des séquelles pulmonaires scanographiques. De plus, les examens cliniques et les évaluations neuropsychologiques révèlent que 31 % des patients présentent des troubles de mémoire, respectivement 16 % et 45 % des patients des charges dépressive et anxieuse et enfin 31 % un score PTSD significatif (≥38). La proportion de patients avec un score PTSD significatif tendait à être plus élevée chez ceux admis en réanimation (54 % versus 28 %, p=0,10). Conclusion les séquelles physiques et psychologiques sont fréquentes 3 à 6 mois après une COVID-19 quelle que soit sa gravité initiale. Les séquelles respiratoires restrictives pourraient être plus sévères chez les patients ayant nécessité une oxygénothérapie et de la réanimation.

2.
La Revue de Médecine Interne ; 42:A332-A333, 2021.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1531774

ABSTRACT

Introduction Bien qu’il existe de nombreuses données concernant les manifestations cliniques, l’évolution, le taux de létalité et les facteurs de risque associés à la mortalité dans la maladie grave à coronavirus 2019 (COVID-19), les séquelles respiratoires et fonctionnelles à long terme chez les survivants de la COVID-19 sont encore mal connues. L’objectif de la cohorte ALCOVID est d’évaluer la prévalence des séquelles cliniques, fonctionnelles respiratoires, radiologiques et neuropsychologiques et de la réponse sérologique à moyen et long terme avec une première réévaluation 3 à 6 mois après la prise en charge initiale de la COVID-19. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude de cohorte prospective menée dans un hôpital général (Hôpital Européen, Marseille) auprès d’une série consécutive de patients de 18 ans et plus atteints d’une COVID-19 confirmée ou probable (RT-PCR, sérologie et/ou scanner thoracique). Depuis août 2020, un suivi de réévaluation est systématiquement proposé entre M3 et M6 quelle que soit la gravité initiale de l’infection (ambulatoire, hospitalisation sans ou avec oxygénothérapie, réanimation). Ce suivi comporte une réévaluation clinique, une réévaluation neuropsychologique (Questionnaire de Plainte Cognitive ou QPC, évaluation du PTSD par le score PCL-C et de l’anxio-dépression par l’échelle HAD), et des explorations respiratoires. L’exploration respiratoire comprend une pléthysmographie (EFR) avec mesure de la diffusion du monoxyde de carbone (DLCO), un test de marche standardisé de 6minutes (6MWT), une évaluation de la dyspnée par l’échelle du Medical Research Council (mMRC) et si nécessaire un scanner thoracique. Une évaluation de la réponse sérologique est également réalisée. Résultats L’âge médian des 100 premiers patients réévalués était de 54 ans, 48 % était des hommes, et 76 % présentaient au moins une comorbidité. 57 % ont été pris en charge en ambulatoire, 29 % ont été admis en hospitalisation conventionnelle (dont 16 % avec oxygène), et 14 % en réanimation. 50 % des patients présentaient des signes cliniques persistants. Le 6MWT était anormal chez 31/47 (65 %). La DLCO était abaissée de plus de 20 % chez 57/87 (63 %) et de plus de 40 % chez 16/87 (18 %) patients. Les anomalies respiratoires restrictives tendaient à être plus fréquentes chez ceux ayant nécessité une oxygénothérapie ou une assistance respiratoire (73 % vs 54 %, p=0,7). 29/35 (83 %) présentaient des séquelles pulmonaires scannographiques. 31 % décrivaient des troubles de mémoire. Les charges dépressive et anxieuse étaient détectables [8–9] respectivement chez 16 % et 45 % des patients, et significative [≥10] chez 12,5 % et 33 % d’entre eux. 30/95 (31 %) présentaient un score PTSD significatif (≥38). La proportion de patients avec un score PTSD significatif tendait à être plus élevée chez ceux admis en réanimation (54 % vs 28 %, p=0,10). Une réponse sérologique était observée chez 9 (34 %), 3 (18 %), 2 (14 %) et 6 (67 %) des patients pris en charge respectivement en ambulatoire, en hospitalisation sans ou avec oxygénothérapie, ou en réanimation. Conclusion La les séquelles physiques et psychologiques sont fréquentes 3 à 6 mois après une COVID-19 quelle que soit sa gravité initiale. Les séquelles respiratoires et post-traumatiques pourraient être plus sévères chez les patients ayant nécessité respectivement une oxygénothérapie et de la réanimation. La gravité initiale semble aussi conditionner la réponse sérologique ultérieure. Ces données doivent être confirmées sur un plus grand nombre de patients et également réévaluées plus à distance (1 an) de la COVID-19.

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